L’été dernier, Reach Separations a ouvert son premier laboratoire en Europe centrale. Situé à Strasbourg, il consolidera les liens avec nos clients existants en Suisse, en Allemagne et dans toute la France. Stéphane Dubant, directeur général de Strasbourg, nous en dit plus :
Pourquoi ouvrir un nouvel établissement et pourquoi la France ?
Reach Separations a longtemps pensé à avoir un laboratoire en Europe centrale. L’une des raisons pour lesquelles nos clients aiment travailler avec Reach est notre rapidité d’exécution, ce qui leur permet eux-mêmes de garder leur rapidité d’exécution. Nous avons souvent pensé qu’une présence en Europe nous aiderait à renvoyer encore plus rapidement les échantillons à nos clients basés sur le continent. Nous constatons également que cette nouvelle installation nous donne un meilleur accès à des clients avec lesquels nous n’avions pas travaillé auparavant. En ce qui concerne l’emplacement à Strasbourg, nous sommes proches de clients en Suisse et en Allemagne et à seulement un peu plus d’une heure de Paris en train, ce qui facilite également les trajets en Eurostar vers le siège britannique !
Le labo français est-il le même que le labo de Nottingham ?
C’est similaire ! Pour l’instant, nous nous concentrons sur les séparations à l’échelle Discovery – nous voulons être en mesure de séparer un brut et de remettre la ou les cibles à nos clients dans la semaine, donc de manière réaliste, nous sommes capables de traiter jusqu’à quelques grammes dans notre laboratoire de Strasbourg. Nous avons un tout nouveau SFC préparatif (ABSys), qui est le même que l’une des unités de Nottingham, ainsi qu’un système analytique Agilent 1260 Infinity II SFC-MS pour le développement de méthodes. Bien sûr, nous avons également une UHPLC-MS et HPLC préparative avec collecte dirigée par masse, ce qui nous permet de couvrir plus de champs d’applications.
Je souhaite également exploiter au maximum notre instrumentation analytique. Ils sont capable de bien plus que seulement le criblage de conditions. Nous avons récemment ajouté de nouveaux services analytiques, tels qu’EPSA et ChromlogD, et nous envisageons d’offrir à nos clients la possibilité de développer des méthodes plus durables qu’ils pourront internaliser ensuite. A suivre!
Y a-t-il quelque chose que la France offre en plus de Nottingham?
Il y aura, nous travaillons avec un partenaire (SFE Process) qui peut fournir de l’extraction en fluide supercritique (SFE). Nous travaillerons avec eux pour ensuite proposer une purification par SFC et soutenir leurs projets pour la SFC à l’échelle production. Cela sera non seulement soutenu par notre SFC analytique, mais nous avons également de la chromatographie en phase gazeuse (GC). C’était une nécessité pour nous car c’est la technique de référence pour de nombreuses applications dans l’industrie des produits naturels et des arômes/parfums avec laquelle nous espérons interagir beaucoup plus dans les mois à venir.
Quels sont vos projets de croissance ?
Comme mentionné, nous cherchons à ajouter de nouveaux services et à nous développer sur de nouveaux marchés, tout en travaillant avec davantage de clients européens. Au fur et à mesure que la demande augmentera, nos capacités augmenteront. Nous ajouterons plus d’instruments et plus de scientifiques. Notre deuxième SFC de préparation sera installé sous peu et nous avons l’intention d’en avoir un troisième d’ici la fin de 2023.
Enfin, comment avez-vous trouvé le travail chez Reach, quel est votre parcours ?
Au cours de ma carrière, j’ai principalement travaillé pour de grandes organisations (Pfizer, Waters, Agilent) où j’étais un petit rouage dans un grand mécanisme. Cela présente des avantages mais aussi des inconvénients en termes de flexibilité et de variété de travail. Travailler chez Reach, qui est une petite entreprise, il faut être plus un « touche-à-tout », faire un peu de tout, tout en étant un spécialiste sur le sujet principal, la purification. Cela a été difficile à bien des égards, mais également très satisfaisant.